Aujourd’hui étape de KUPRES à MOSTAR, autant de piste que de route. Quelques courses pour notre pique nique traditionnel de midi/14h, et nous voici prêts pour affronter une autre partie de l’histoire bosniaque.
Nous traversons des endroits déserts ou désaffectés. Ici il y a plus de cimetières que d’habitants. C’est vraiment troublant. Une étape riche en montagne et forêt qui malheureusement était en feu sur l’autre versant. Plusieurs hectares sont partis en fumée sans que personne n’intervienne.
Nous arrivons à MOSTAR et sommes happés comme tous les touristes par le pont STARI MOST détruit pendant la guerre et refait à neuf par les Français
Dans cette ville une antenne française a été créée après la reconstruction et on peut y trouver expos, concerts, et autres échanges culturels entre les 2 pays. Nous ne savions pas vraiment où nous étions, en Turquie, au Maghreb…????
Après s’être fait dérober 100 kunas soit 12 euros pour un parking surveillé, nous avions l’impression d’une arnaque à grande échelle. La vieille ville est jolie mais cet abus la rend plutôt désagréable.
Nous rebroussons chemin au bout d’1h30 pour trouver un camping pour la nuit. Et là c’est un paradis que nous découvrons. Petit autokamp de 30 places gérées par des jeunes d’une trentaine d’années qui dès le début nous invitent à nous poser et venir boire un verre offert par la maison. Tout est arboré, au pied coule une rivière où est aménagé une petite plage. Canoës, pédalos, chaises longues sont à dispos. Avec notre verre de bienvenue, ils nous servent une assiette de fruits frais rafraîchissante par les 37° ambiants. Un cadre agréable et reposant où nous captons vraiment la mentalité des jeunes bosniaques, leur ouverture d’esprit et la convivialité dont ils font preuve. Demain visite tant attendue (en tout cas pour moi) de Sarajevo.